Bonjour à vous tous,
Tout d’abord, un mot de remerciement à notre Premier ministre, qui a eu une tâche très difficile. Nous y sommes arrivés grâce à son travail, au travail de nos collègues, mais aussi de l’ensemble du personnel. Il faut le souligner, après un long week-end avec aussi de très longues nuits. Voilà pour ce mot introductif, après un exercice qui est très large, mais aussi très solide.
Pierre-Yves a parlé effectivement du marché de l’emploi, des métiers en pénurie, je ne reviendrai pas là-dessus.
Frank parlera de la partie maladie-invalidité.
Moi je voudrais bien faire un focus, si vous me le permettez, sur la partie conciliation vie-privée / vie professionnelle. Vous savez à quel point la crise du covid a mis ça en évidence de manière très forte, le new way of working, comment va-t-on organiser notre vie au travail ?
Il y a eu le télétravail qui a repris le haut du pavé mais vous savez aussi qu’ici, on pense à plus de flexibilité. Plus de flexibilité dans son organisation car nous ne sommes pas des robots, nous avons des vies privées qui exigent parfois de nous des présences plus importantes, à certains moment de la vie ; moins importante à d’autre et c’est exactement cela que l’on souhaite offrir à celles et ceux qui travaillent.
Avec un point d’attention pour les indépendantes et la volonté d’aligner, en fait, leurs droits en termes de congé de maternité à ceux des employées.
On a évoqué l’énergie.
C’est vrai qu’il y a une approche qui vise à appréhender l’hiver, cet hiver-ci qui est difficile, qui sera particulièrement difficile vu la hausse des prix de l’énergie pour les revenus les plus faibles. Mais aussi appréhender la mesure dans le plus long terme, avec un cliquet qui, celui-là, bénéficiera à tous les citoyens et permettra tant que faire se peut de réguler les différences.
Un projet aussi sur l’augmentation du pouvoir d’achat des classes moyennes dont je suis sûr que mon collègue Vincent fera la démonstration.
Un paquet « investissement » sur lequel je reviendrai…
C’est aussi, bien sûr, une décision très importante pour les PME et les indépendants. Sans les PME et les indépendants, on ne réussira pas la relance. Plusieurs décisions ont été prises dans ce domaine :
La déduction pour les investissements sera renforcée et pérennisée afin d’encourager la croissance des entreprises. L’accent sera mis sur les investissements dans le digital et durables.
Le droit passerelle, très sollicité pendant la crise, sera révisé afin qu’il soit mieux adapté à la réalité.
Nous allons aussi doubler les seuils maximums des investissements dans le régime du tax-shelter pour les startup et les scales-up.
Nous assurons que le plan Plus sera poursuivi.
Quelques petits points d’attention en fonction des compétences qui sont les miennes mais aussi celles de mes collègues David Clarinval et Mathieu Michel.
Evidemment, des moyens supplémentaires pour faire face à des projets d’envergure pour les institutions biculturelles.
Une attention sur le digital – on vous l’a dit – mais aussi en termes d’investissement, je pense au projet Single Digital Gateway – qui est un projet de simplification administrative par le digital.
Aussi des montants pour la Régie des Bâtiments pour la rénovation de ceux-ci.
Je pense aussi à un projet qui s’appelle « AI for Belgium » donc « Intelligence Artificielle pour la Belgique » où on va essayer par le biais de l’intelligence artificielle et des différents secteurs de renforcer la compétitivité de notre pays.
On sait que notre pays est une petite économie très ouverte, qu’on travaille sur la relance et qu’on travaille sur des investissements à l’intérieur mais aussi qu’on veut se rendre attractif vers l’extérieur.
Et ça m’amène à un autre projet intéressant pour les exportateurs : c’est la digitalisation de la certification à l’exportation.
Et puis évidemment des projets de promotion de notre beau pays vers l’extérieur, avec ma casquette de Ministre des Affaires étrangères en charge aussi du Commerce extérieur.