La Vice-Première Ministre et ministre des Affaires étrangères, Sophie Wilmès, a participé ce mardi 18 mai au Conseil Affaires étrangères (CAE) extraordinaire, organisé suite à l’escalade de violence dans le conflit israélo-palestinien. Ce sujet avait déjà fait l’objet d’un échange avec le Haut Représentant Borrell, ce samedi.
Cette réunion a permis à la Belgique de, tout d’abord, exprimer sa plus grande préoccupation face à l’escalade intense de violence qui a pour conséquence de faire des victimes civiles, notamment des enfants. Cela fait plusieurs jours, d’ailleurs, que notre pays, publiquement et via ses canaux diplomatiques, appelle à la désescalade et à la fin immédiate des hostilités. « Lors de cette réunion, nous avons confirmé que nous apporterons notre soutien plein et entier à toutes les initiatives diplomatiques bilatérales et multilatérales qui visent à mettre un terme aux hostilités, c’est la priorité. Nous avons souligné, une fois encore, que l’Union européenne mais aussi le Quartet pour le Moyen-Orient ont clairement un rôle à jouer dans ce domaine. Ce dernier doit être revitalisé, notamment au niveau ministériel, pour se saisir du problème rapidement » précise Sophie Wilmès.
Le regain de tension démontre plus que jamais la nécessité de remédier aux causes sous-jacentes du conflit israélo-palestinien. « L’Union européenne, en étroite collaboration avec les États-Unis et les grands acteurs régionaux, doit contribuer activement au rétablissement d’un horizon politique incarné par la solution à deux États et, donc, à la reprise de négociations significatives. »
Sophie Wilmès a également plaidé pour que l’Union européenne identifie les leviers d’action qu’elle a pour peser positivement dans les négociations de paix. «Cette évaluation devrait définir donc clairement pour toutes les parties les mesures incitatives et dissuasives que nous pourrions mettre sur la table pour garantir la poursuite du dialogue et des négociations dans un processus de paix. C’est une proposition très concrète portée par la Belgique au niveau européen. « J’espère qu’elle finira par trouver écho au sein du conseil car l’Union doit jouer son rôle et contribuer à la solution » explique la Vice-Première ministre.