A l’occasion de la 19ème Journée européenne et mondiale contre la peine de mort, la vice-Première et ministre des Affaires étrangères Sophie Wilmès réaffirme l’engagement belge sur l’abolition universelle de la peine de mort.

La lutte contre la peine de mort est depuis longtemps l’une des grandes priorités thématiques de notre pays. L’objectif ultime de la Belgique et de l’UE est l’abolition complète de la peine de mort pour tous les crimes dans le monde.

Cette année, la Journée mondiale est axée sur les femmes. Bien que les femmes ne représentent qu’un faible pourcentage des personnes condamnées à la peine de mort, la discrimination fondée sur le genre continue de toucher les femmes à tous les niveaux du système de justice pénale. Sophie Wilmès : « Dans certains pays, les femmes sont plus souvent condamnées à mort que les hommes pour des crimes touchant à la morale sexuelle, comme l’adultère. En outre, les circonstances atténuantes liées à la violence et aux abus sexistes sont rarement prises en compte au cours de la procédure pénale. La peine de mort viole donc non seulement le droit à la vie, mais aussi d’autres droits de l’homme tels que le droit à l’égalité et à la non-discrimination. Elle reste avant tout un châtiment cruel et une violation inacceptable de la dignité humaine ».

La transparence est également un élément important dans l’application de la peine de mort. Le Conseil des Droits de l’Homme a adopté aujourd’hui une nouvelle résolution de la Belgique qui porte sur la question de la transparence. La résolution appelle les pays qui n’ont pas encore aboli la peine de mort à garantir la transparence dans l’imposition et l’exécution de cette peine, y compris dans leurs méthodes d’exécution, et appelle les pays qui procèdent encore à des exécutions secrètes à mettre fin à cette pratique.

Cette initiative, présentée conjointement avec le Bénin, le Costa Rica, la France, le Mexique, la Mongolie, la République de Moldavie et la Suisse, a été soutenue par une soixantaine de pays issus des cinq continents.

Elle démontre le dynamisme de la Belgique dans la protection et la promotion des droits humains. C’est dans ce contexte également que notre pays est candidat pour un siège au Conseil des Droits de l’Homme pour la période 2023-2025.