Le 21 mars est la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale. Sa commémoration reste pertinente et nécessaire, étant donné que le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée, persistent dans le monde entier. Aujourd’hui encore, le racisme est enraciné dans de nombreuses sociétés, transcende les générations et perpétue l’inégalité et la marginalisation.
Chaque fois que le racisme se manifeste, nous avons l’obligation morale de le dénoncer et de le condamner. Cette journée est un jour de solidarité avec les victimes du racisme et de la discrimination raciale. Le silence est une approbation tacite du racisme, et n’est donc pas une option. Pas aujourd’hui, et pas un autre jour. La Belgique condamne et rejette sans équivoque toutes les formes de racisme, de discours haineux et d’incitation, tant en ligne que hors ligne.
Pour nous aider à atteindre l’objectif de libérer la société de ces maux, la Belgique utilise les différents mécanismes de l’ONU. Dans le cadre de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale, la Belgique collabore avec le Comité chargé de superviser la mise en œuvre de la Convention. En outre, notre pays donnera suite aux recommandations acceptées reçues par le mécanisme de l’EPU en mai dernier. La Belgique reste engagée à adopter un plan d’action national contre le racisme et se réjouit des conclusions sur le racisme et l’antisémitisme auxquelles est parvenu le Conseil de l’UE le 4 mars dernier.
La Journée internationale est également l’occasion de souligner le rôle important des jeunes. Sophie Wilmès : « Les jeunes ont toujours été un moteur lors les manifestations mondiales contre le racisme. Je les encourage à rester impliqués. Le racisme est toujours ressenti au plus profond de soi. Il prive les jeunes d’opportunités – parfois même d’un avenir. Les générations futures ont droit à une vie sans discrimination. » Pour la Belgique, l’éducation joue un rôle crucial à cet égard. Nous devons construire des sociétés tolérantes et inclusives, dans l’esprit de la Déclaration universelle des droits de l’homme.