Ce jeudi, le 23 septembre, la vice-Première ministre et ministre des Affaires étrangères Sophie Wilmès présidera avec le commissaire européen à la gestion des crises Janez Lenarčič un événement de haut niveau sur l’impact du COVID-19 sur les enfants. Cet événement est organisé en marge de l’Assemblée générale des Nations unies en coopération avec le Niger et l’ONG Save the Children.
C’est la quatrième année consecutive que la Belgique organise, en coopération avec la Commission européenne, un événement visant à attirer l’attention de la communauté internationale sur les liens entre les aspects politique, sécuritaire et humanitaire des crises. Forts de notre expertise, le choix du thème s’est porté sur les enfants, les victimes oubliées de la pandémie du COVID-19, dont 426 millions d’enfants se trouvent dans des zones de conflit.
Virginia Gamba, envoyée spéciale du Secrétaire général des Nations unies pour les enfants et les conflits armés, Filippo Grandi, Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR), le président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) Peter Maurer, ainsi qu’Omar Abdi, directeur général adjoint de l’UNICEF, Inger Ashing, directrice générale de Save the Children et Léa Ouedraogo, directrice générale de l’ONG burkinabée « Alliance technique d’assistance au développement », feront partie de deux panels d’experts de haut niveau. La conclusion de l’événement sera formulée par Martin Griffiths, Secrétaire général adjoint des Nations unies et Coordinateur des secours d’urgence, et par le ministre des Affaires étrangères du Niger Massoudou Hassoumi. Les participants entendront quelques témoignages d’enfants et de jeunes touchés par le COVID-19 et des conflits.
Sophie Wilmès : « Les guerres menées par les adultes ont un effet dévastateur sur les enfants. Ils en portent les conséquences physiques, mentales et émotionnelles tout au long de leur vie. Les enfants sont tués, mutilés. Ils perdent leurs parents, sont kidnappés ou servent comme enfants soldats. Ils courent également le risque d’être victimes d’abus ou d’exploitation sexuels. Le COVID-19 est une circonstance aggravante. En plus de la pauvreté supplémentaire et du manque d’opportunités, les mesures COVID signifient souvent que les enfants ne peuvent pas aller à l’école ou ont moins accès aux soins de santé. Cette souffrance reste trop souvent invisible. Notre pays attire l’attention de la communauté internationale à la nécessité d’éliminer les effets néfastes de la pandémie sur les enfants dans les zones de conflit. Les écoles doivent rouvrir rapidement et en toute sécurité, l’accès humanitaire est essentiel. »
L’événement de haut niveau lancera un appel à mettre en place au cœur des politiques et des stratégies de relance mondiales des solutions centrées sur l’enfant.