Le gouvernement a pris connaissance, ce lundi 18 juillet, du rapport du Comité de Monitoring « Actualisation 2016 et estimation 2017 ».
Le Comité de Monitoring constate qu’un effort structurel à 1,3 milliard d’euros en 2016 et 1,1 milliard en 2017 devra être réalisé afin de respecter la trajectoire du programme de stabilité 2016-2019 déposé fin avril auprès de la Commission européenne.
Dans cet effort sont reprises les dépenses liées à la crise de l’asile et à la lutte contre le terrorisme et le radicalisme, sans prise en compte de la clause de flexibilité.
La révision de la situation budgétaire 2016 s’explique principalement par une la baisse des recettes fiscales de 760 millions, sans doute liée, comme le signale le SPF Finances, aux réactions aux attentats.
L’effort cumulé de 2,4 milliards à réaliser en 2017 correspond à une amélioration du solde structurel, pour l’Entité I uniquement, de 0,84% entre 2016 et 2017.
L’effort 2017 tient compte d’un buffer fiscal d’un montant d’environ 1 milliard d’euros. Ce buffer a été proposé par le SPF Finances afin de tenir compte de l’écart récurrent constaté entre les prévisions de recettes et leur réalisation.
Des groupes de travail vont se réunir dès demain afin d’analyser ligne par ligne le rapport du Comité de monitoring ainsi que l’état des lieux du rendement des mesures et d’y apporter d’éventuelles corrections techniques. Ce travail se poursuivra la semaine prochaine.
Sophie Wilmès, Ministre du Budget : « Le comité de monitoring nous permet de continuer le travail technique de préparation au conclave de cet été. Nous prévoyons d’accorder le temps nécessaire à l’accomplissement de cette analyse minutieuse jusqu’à fin juillet. Les travaux budgétaires reprendront la semaine du 16 août par des réunions bilatérales. Le gouvernement confirme son engagement dans la voie de l’assainissement budgétaire responsable. »
Johan Van Overtveldt, Ministre des Finances : « Maintenant que les chiffres du Comité de monitoring sont connus, la préparation technique et l’analyse des chiffres peut commencer. A partir de la deuxième moitié du mois d’août, le gouvernement pourra véritablement entreprendre les négociations. »