Ce mercredi 16 février, la Vice-Première ministre et ministre des Affaires étrangères et du Commerce extérieur, Sophie Wilmès, a accueilli au Palais d’Egmont la Ministre des Affaires internationales et de la Coopération d’Afrique du Sud, Mme Naledi Pandor, à l’occasion de sa venue à Bruxelles pour le sommet entre l’Union européenne et l’Union africaine. Les deux homologues ont ainsi pu échanger sur leurs attentes vis-à-vis du futur des relations entre les deux continents. La Vice-Première ministre Wilmès a rappelé que la Belgique y voyait un momentum pour bâtir une nouvelle alliance entre partenaires européens et africains.
Santé et COVID-19
La lutte contre la pandémie actuelle a fait l’objet de discussions entre les deux ministres. L’Afrique du Sud peut être d’ailleurs considérée comme un pays pionnier dans ce domaine. Sophie Wilmès a rappelé que l’une des priorités de l’UE – que la Belgique soutient pleinement – est d’augmenter la production et la distribution de vaccins sur le continent africain. Notre pays a déjà largement plaidé dans ce sens lors de la dernière ministérielle UE-UA à Kigali (Rwanda), en octobre 2021. Pour Sophie Wilmès, il est temps de trouver une solution pour les aspects liés au commerce dans la lutte contre le COVID-19. Pour ce faire, l’UE et les pays africains doivent travailler ensemble, y compris au sein de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC).
L’Union européenne est le plus grand exportateur de vaccin à travers le monde, avec plus d’un milliard de doses et la Belgique y a contribué pour près de la moitié en 2021. En parallèle, notre pays a fait don de quasi 9 millions de doses l’année passée, majoritairement via le mécanisme COVAX.
Situation en Afrique australe
Cette réunion entre la Vice-Première ministre et la Ministre des Affaires internationales a permis de passer en revue les différents dossiers régionaux et, en particulier, la situation au Mozambique. Sophie Wilmès a précisé que la Belgique regardait avec inquiétude les développements de la crise dans le pays, son impact sécuritaire et ses conséquences humanitaires. Un risque de débordement au-delà de la province de Cabo Delgado n’est pas non plus à exclure. C’est pourquoi notre pays estime qu’une attention particulière doit être accordée aux conflits sous-jacents et aux causes profondes de la crise, aussi en termes de gouvernance. Au nom de la Belgique, Sophie Wilmès a reconnu le leadership de l’Afrique du Sud dans les tentatives de dégager une solution au conflit.