Ce mardi 20 avril, la Vice-Première ministre et Ministre du Commerce extérieur, Sophie Wilmès, a rencontré le Ministre australien du Commerce extérieur, du Tourisme et des Investissements, M. Dan Tehan. La Belgique entretient d’excellentes relations bilatérales avec l’Australie et une histoire commune qui trouve aussi ses racines dans la participation des troupes australiennes à la libération de la Belgique pendant la Première Guerre mondiale. Sur le plan des échanges commerciaux, le savoir-faire belge est reconnu sur le marché australien, notamment dans le domaine des produits chimiques, de la machinerie et des instruments optiques.
Cette rencontre a permis à la Vice-Première ministre, Sophie Wilmès, de confirmer auprès de son homologue la volonté de la Belgique de mener une mission économique en Australie, en octobre 2022. Notre pays porte, par exemple, une attention particulière au concept de smart cities développé sur place, à la biotech et aux sciences de la vie. La transition énergétique est aussi un sujet d’intérêt pour la Belgique. Les deux ministres ont eu d’ailleurs l’opportunité de discuter de la question de l’hydrogène et de l’énergie éolienne, domaines dans lesquels les Belges ont des atouts à faire valoir sur le plan du know-how et de la technologie.
Les deux ministres ont aussi abordé la nécessaire réforme de l’Organisation mondiale du Commerce ainsi que la question de la pandémie du COVID-19 et la situation sanitaire dans leurs pays respectifs. La disponibilité des vaccins reste une préoccupation majeure. Les discussions ont, par ailleurs, permis de faire la clarté sur le mécanisme de transparence et d’autorisation pour les exportations de vaccins de l’Union européenne.
Sur le plan européen, l’Australie est le troisième partenaire commercial de l’UE. Un accord de libre échange est actuellement en négociation. La Belgique accueille favorablement les progrès affichés dans ce processus. La Vice-Première ministre a néanmoins rappelé l’attachement profond de notre pays à développer un accord commercial qui reste équilibré dans différents domaines, comme l’agriculture, et s’inscrit pleinement dans les objectifs de développement durable et le respect des engagements pris lors de l’Accord de Paris.