Ce mercredi 30 juin, la Vice-Première ministre et ministre des Affaires étrangères, Sophie Wilmès, a reçu son homologue panaméenne, Mme Erika Mouynes, en marge de sa réunion avec les institutions européennes. Les deux ministres ont discuté, entre autres, de la stratégie de vaccination contre le covid-19 dans leurs pays respectifs et de la relance économique qui se profile après la pandémie.
La Vice-Première Ministre a indiqué auprès de son homologue qu’au niveau belge, le programme de relance panaméen pourrait être soutenu indirectement par le biais du nouvel instrument de soutien à l’exportation créé dans le cadre de Finexpo. En effet, le Conseil des ministres a approuvé le 21 mai dernier un instrument de soutien financier destiné aux PME belges qui veulent réaliser un projet dans le secteur des énergies renouvelables, avec un bien d’équipement comme produit et une institution publique comme client. « Je suis sûre que cet outil d’exportation belge peut aider nos deux économies dans une reprise post-COVID axée sur la transition énergétique », a déclaré Sophie Wilmès.
La Vice-Première ministre s’est aussi intéressée à l’annonce faite par le Panama concernant la création d’une zone marine protégée de 67 000 km² (presque aussi grande que le pays lui-même). Une initiative saluée par la Belgique puisque notre pays veut jouer un rôle de pionnier dans la protection des océans et du climat. « Nous sommes l’un des membres fondateurs de l’initiative dite « Blue Leaders », qui vise à donner l’impulsion nécessaire pour définir une plus grande ambition dans ce domaine. La démarche du Panama s’inscrit parfaitement dans les objectifs des Blue Leaders qui visent à garantir que 30 % des océans bénéficient d’un statut protégé d’ici à 2030 », explique Sophie Wilmès.
Autre point abordé : l’égalité des genres. La Vice-Première Wilmès et la Ministre Mouynes partagent un intérêt marqué pour cette question, ce qui s’illustre par le fait que le Panama ait accepté notre recommandation à ce sujet lors du dernier EPU (Examen périodique universel) et que le pays ait également pris des mesures concrètes pour sensibiliser à la violence contre les femmes en général, et dans les services d’ordre public en particulier. « La violence à l’égard des femmes et la violence domestique constituent l’une des violations des droits humains les plus odieuses. La loi panaméenne sur le féminicide et la violence contre les femmes est un outil important pour lutter contre l’impunité de ces crimes. Sa mise en œuvre est désormais essentielle. »
Enfin, la ministre et son homologue ont évoqué la coopération entre nos deux pays au niveau multilatéral, les relations entre le Panama et l’UE et la situation politique en Amérique latine.