Nous marquons aujourd’hui le 10e anniversaire du Fonds des Nations unies pour les victimes de la traite des êtres humains, en particulier les femmes et les enfants. Le Fonds soutient plus de 3 500 victimes de la traite des êtres humains chaque année par l’intermédiaire de ses ONG partenaires. Avec une contribution de 2 millions d’euros, la Belgique est le plus grand donateur du Fonds et a organisé aujourd’hui une table ronde avec d’autres partenaires en marge de la conférence annuelle de la CTO (Convention des Nations unies contre la criminalité transnationale organisée). Ce panel a mis en lumière les réalisations et les leçons tirées de ces dernières années, mais surtout de l’importance de l’aide directe aux victimes de la traite des êtres humains, en particulier aux femmes et aux filles qui sont victimes d’exploitation sexuelle. Aider les victimes de la traite des êtres humains est une tâche difficile, surtout en cas de pandémie mondiale ou de crise humanitaire causée par des conflits armés. Le panel a partagé les expériences d’ONG mettant en œuvre des projets financés par le Fonds en Tunisie et au Congo.
Aujourd’hui, marque également le dixième anniversaire de la campagne Cœur bleu (BHC), une initiative mondiale de sensibilisation visant à lutter contre la traite des êtres humains et son impact sur la société. Pour la vice-Première ministre et Ministre des Affaires étrangères belge, Sophie Wilmès la traite des êtres humains est un acte criminel qui peut exacerber les conflits, l’insécurité et l’instabilité. « Il s’agit d’une violation des droits humains des femmes et des filles. Parce qu’elle ne peut être combattue par un seul pays, des initiatives internationales comme celle-ci et une approche multilatérale sont nécessaires. Ce n’est qu’ensemble que nous parviendrons à l’éradiquer ».